Parent au quotidien – Mon expérience

“Ne rendez pas votre enfant anxieux(se), angoissé(e) ou craintif (ve).

Votre Seigneur est le Prince de paix”

J’ai découvert que je ne suis pas toujours cette mère parfaite que je pense être.

En fait, je m’en suis rendue compte dans une banale discussion avec mon fils alors que toute la famille était à table pour le dîner.

Mon fils aîné me dit qu’il a subitement mal au thorax après qu’il vient d’avaler une bouchée de son repas. Il se met à tapoter sa poitrine. Sur le moment, je lui demande de mastiquer doucement car il engloutissait presque son repas sans prendre le temps, de le mâcher suffisamment avant de l’avaler.

Tout en conversant avec mon mari à ce sujet, je lui fais part de mon souci sur le fait que ce malaise revienne fréquemment, depuis quelques jours, et qu’il en fait mention à chaque fois que nous sommes à table. En tant que maman, vous comprenez que mon cerveau se met à réfléchir à toute vitesse et à échafauder toute sorte de théories. Comme David en fait écho dans le psaume 94 au verset 19 lorsqu’il parle des pensées qui s’agitent en foule au-dedans de lui. Et effectivement, il arrive qu’un petit mot, une phrase, une image déclenche subitement un tumulte en nous et nous pousse à imaginer la catastrophe or, ce n’est pas ce que Dieu attend de nous… Oui, c’était la troisième fois en trois (3) jours qu’il nous le disait! Mais de là, à peindre le monde en gris, il n’y a qu’un pas. Pourquoi s’inquiéter pour ce qui n’a pas lieu d’être?

Béni soit le Seigneur qui n’a pas voulu que je me perde dans ce dédale de pensées inutiles et m’a rappelé à l’ordre par cette phrase de mon mari: «Chérie, nous réglerons cela en temps opportun et en plus tu vois, il n’a pas l’air gêné plus que cela». Cette parole a eu suffisamment d’écho en moi pour me rappeler que tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière (1 Timothée 4:5). J’ai donc suggéré à mon mari de réprimer ce mal lorsque nous ferons la prière commune avant le coucher. Une parenthèse: Je fais partie de ces parents qui font attention au discours d’un enfant surtout si ce dernier n’a pas l’habitude de se plaindre». Je pense qu’on peut laisser parfois passer quelque chose d’important juste parce qu’on a estimé que ce n’est que la parole d’un enfant.

Une fois que nous avons terminé la prière du soir avec les enfants, je suis allée m’installer au salon sur le divan à 20h45, question de faire le point sur ma journée. En fait je prends généralement 1 heure entre 20h30 et 22h00, pour faire le point sur ma journée dans la présence du Seigneur.

Dans le calme ce soir-là, dans mon cœur à cœur avec le Seigneur, je dis donc à Dieu que je ne comprends pas pourquoi Rafael à huit(8) ans peut avoir des douleur au thorax qui surviennent comme de nulle part. Alors que je suis encore en train de lui poser cette question, j’ai comme des images des trois (3) derniers jours qui défilent dans ma tête. Et en quelques minutes, je réalise qu’en fait, avant la passage à table pour le dîner, nous avons effectué des révisions de français et de mathématiques. Et je me rends compte que j’avais été à chaque cours, particulièrement dure avec lui. Au point qu’à terme de la séance, il pleurait…

Le Saint-Esprit me fait donc comprendre que la crispation résultant du stress, la peur suscitée par ma sévérité lorsque je fais ses travaux de classe avec mon fils, lui donne la sensation d’avoir une boule dans la gorge. En fait, c’est une boule d’angoisse. Je reste hébétée par cette explication à laquelle je n’avais même pas pensé mais, qui est tout à fait plausible. Toutefois alors que je suis rassérénée par cette explication, je sens une douleur sourde monter en moi. Une question que je règle avec le Seigneur. Je décide donc de m’expliquer lendemain matin avec Rafael et de m’excuser pour mon attitude dure.

La discussion du lendemain me permet de confirmer que mon attitude est effectivement la principale cause du problème… De cet épisode, j’ai tiré quelques enseignements et pris des résolutions qui peuvent aider plusieurs parents quand ils sont amenés à faire des révisions à leurs enfants surtout en cette période de confinement. Je vous les partage dans le volet « Révision sans stress ».

     Pour conclure, je veux juste vous exhorter à ne pas être un parent qui met la pression inutilement à son enfant. La Bible nous demande de les instruire de manière équilibrée (juste) en veillant à ne pas les irriter, ou les rebeller (Éphésiens 6 : 4). Aucun de nous ne voudrait qu’on lui crie dessus parce qu’il ne comprend pas ce qu’il est sensé faire ou, n’arrive pas à résoudre son exercice de mathématiques ou de langues. Tous serions contents que l’on nous explique les choses avec patience et douceur. À moins bien sur, de vouloir absolument rendre son enfant craintif ou rebelle.

C’est ce que m’a fait comprendre le Saint-Esprit à travers cet épisode de ma vie de parent. Je prie qu’elle vous serve et vous aide à être un meilleur parent. Bon début de semaine, que Dieu vous bénisse.

Bénédictions

Marie Gis.

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