Révisions sans stress

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Petits enfants

Suivre son enfant à l’heure du confinement – Part 1

Suite à l’actualité récente sur la pandémie qui frappe le monde entier, de nombreux parents se retrouvent à remplir la fonction de l’enseignant et doivent suivre eux-même leur(s) enfant(s) sans y avoir été véritablement préparés. Ce qui peut engendrer des désagréments ou occasionner des violences involontaires. C’est ainsi que depuis quelques semaines, il est fait état d’une augmentation des faits de violence de parents envers leurs progénitures. Ces violences peuvent ne pas être physiques, elles n’en demeurent pas moins des violences. Et tout comme les physiques, les violences psychologiques sont tout aussi destructrices.

Suivre son enfant soi-même n’est pas toujours chose facile. cela nécessite l’acquisition de certaines habiletés et aptitudes. Dans le cadre de cet article, voici quelques points essentiels pour un suivi

1.Troquez la casquette de parent contre celle d’un enseignant

Que voudrais-je dire par là : un enseignant considère que l’enfant qu’il a en face de lui, ne connait pas et découvre la leçon qui va lui être enseignée. Dès ce moment, il utilise différentes approches afin d’amener l’enfant à assimiler la matière. Ce qui n’est pas toujours le cas avec le parent, qui de manière générale, a plutôt le rôle de régulateur ou de censeur. Or la pire des choses serait de voir et de traiter votre enfant comme “un savant” car, vous le rendrez moins sur de lui et le stress aidant, à commettre des erreurs qu’il ne ferait pas en temps normal. Ce qui à la longue le rendra maladroit et insécure. Donc pour réviser sans stress avec votre enfant, rappelez vous que  votre enfant fait face à l’inconnu et qu’il attend que vous lui montriez, le chemin.

2. Considérez votre enfant comme l’enfant de quelqu’un d’autre

Lorsque vous êtes en colère contre l’enfant du voisin, lui criez-vous dessus ? Lorsque vous lui expliquez  quelque chose qu’il a du mal à assimiler, lui portez-vous la main dessus ? Certainement non. Ce sont là les premières leçons que  le Seigneur m’a données et qui s’avère salutaire aujourd’hui, en cette période de confinement. Votre enfant ne vous appartient pas en premier. Il ou elle est la propriété de Dieu et vous n’en êtes que le gérant. Considérez-le donc comme vous le feriez pour le fils du voisin. Vous verrez que vous serez moins irrité(e) et plus ouvert(e) tandis que l’enfant se sentira moins agressé.

3. Soyez alerté(e) par la tonalité de votre voix

La tonalité de notre voix renseigne sur notre humeur et les enfants sont sensibles à cela. Nous nous devons donc d’être sensible à notre timbre vocale.  Dès le moment ou nous nous rendons compte que nous répondons aux autres par monosyllabe, de manière brusque ou que leur question nous agace, comprenons que la moutarde commence à monter. A partir de ce moment-là, il devient indispensable de prendre une pause. Un arrêt de 10 à 15 minutes permettra de faire relâcher la pression et de revenir avec plus de sérénité.

4. Choisissez le bon moment

Il n’est pas judicieux de suivre un enfant ou de lui donner cours alors que, vous êtes en train de travailler vous – même, de converser ou d’accomplir des taches ménagères. il n’aura pas toute votre attention et sera plus distrait qu’autre chose. Il aura tendance à penser que vous voulez le punir ou tout simplement lui empêcher de jouer. Et le fait de lui demander à chaque fois de se concentrer,  produira en vous de l’irritation. Ce qui à terme risque de vous mettre en colère.

Prenez toujours une période de la journée que vous consacrerez uniquement au suivi de votre enfant. Vous serez moins dispersé et l’enfant se sentira plus rassuré de par cette marque d’attention. Il tentera de donner le meilleur de lui-même.

5. Faites de courtes pauses

En fonction de l’exigence de la matière, il est important de faire de courtes pauses. Cela est bénéfique pour le cerveau parce que cela chasse le stress et rend plus productif.

Mot de la fin

Je connais ces cinq(5) points parce que je les applique moi-même depuis plus d’une année maintenant. J’ai du m’occuper de mes enfants et mettre en arrêt mes ambitions professionnelles. Au départ, ce fut très difficile parce que je criais fort sur mon fils. Au bout d’un certain temps, je me suis rendue compte qu’il était stressé et tremblait à chaque fois que je devais l’enseigner. Ce qui m’a interpellé ! C’est ainsi que dans ma quête de réponses, j’en ai fait part au Seigneur et, au bout de quelques jours, il m’ a permis d’asseoir ces solutions que je viens de vous partager. Vous le ferez certainement avec plus ou moins de réussite ! Mais le plus important est de persévérer. Au final vous aurez un enfant en bonne santé émotionnelle, stable et heureux de découvrir ce qui se cache derrière ses ouvrages. Et ça, le Seigneur n’est pas contre cela.

 

Bénédictions

Marie Gis



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